Sur la bannière, collage:

"Le souvenir philatélique "du Tour de France 2003 + carton d'invitation de la municipalité de Baudre

lundi 4 juillet 2016

La pluie s'abat, la caravane passe (2)




Baudre, le 2 juillet 2016





























Le vélo est l’école du vent.

On compte deux sortes de vents cyclistes : le vent objectif et le vent relatif. Le premier est celui que génère la galère de l'univers et le second , est l’œuvre du cycliste tout seul. Sa variante ou son chef-d’œuvre, pourrait-on dire, car plus il est mobile- comme Anquetil- plus il est baladeur, plus le cycliste fabrique du vent.

Le vent du monde est celui qui nous vient de face et qui nous escagasse . Contre lui, inutile de vous livrer à une séance de remue-méninges: je ne connais pas d’autre remède que l’amitié et la solidarité. Le jour où un grand vent du nord va crescendo, rien ne vaut, contre ce perfide cheval de Troie, un camarade au large dos: tiens, Hinault ! Vous vous faites petit derrière ce Mentor, nouveau Poulidor, et vous attendez qu'il zappe. Plus précisément, vous attendez qu’il s’écarte pour vous céder le relais et vous embarquer à votre tour dans la galère.

missYves 
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D'après

Paul FOURNEL, Accro d'oulipo, a inspiré, à la date du 4 mars 2010 171 variantes de ce manifeste :Besoin de vélo, Seuil, 2001.

Le vélo est l’école du vent.
On compte deux sortes de vents cyclistes : le vent objectif et le vent relatif. Le premier est celui que fabrique la mécanique du monde et le second est l’œuvre du cycliste tout seul. Son chef-d’œuvre, pourrait-on dire, car plus il est rapide, plus le cycliste fabrique du vent.
Le vent du monde est celui qui nous vient de face. Contre lui, je ne connais pas d’autre remède que l’amitié et la solidarité. Le jour où vous prenez un grand vent du nord bien installé dans la pipe, rien ne vaut un camarade aux larges épaules. Vous vous faites petit derrière lui et vous attendez que ça passe. Plus précisément, vous attendez qu’il s’écarte pour vous céder le relais et aller au charbon à votre tour.
Paul FOURNEL, Besoin de vélo, Seuil, 2001


Zazie, c'est Quoi ?
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La pluie s'abat, la caravane passe (1)






Baudre, le 3 juillet 2016:

le crachin normand - plutôt qu'une pluie battante -n'a pas gâté l'ambiance!







Couleurs vives et acidulées













Besoin de Vélo
Le vélo est l’école du vent.
On compte deux sortes de vents cyclistes : le vent objectif et le vent relatif. Le premier est celui que fabrique la mécanique du monde et le second est l’œuvre du cycliste tout seul. Son chef-d’œuvre, pourrait-on dire, car plus il est rapide, plus le cycliste fabrique du vent.
Le vent du monde est celui qui nous vient de face. Contre lui, je ne connais pas d’autre remède que l’amitié et la solidarité. Le jour où vous prenez un grand vent du nord bien installé dans la pipe, rien ne vaut un camarade aux larges épaules. Vous vous faites petit derrière lui et vous attendez que ça passe. Plus précisément, vous attendez qu’il s’écarte pour vous céder le relais et aller au charbon à votre tour.
Paul FOURNEL, Besoin de vélo, Seuil, 2001.
PREMIÈRES ÉTAPES LES 2 & 3 JUILLET 2016... LE TOUR DE FRANCE S’ENVOLE DÈS LE DÉBUT VERS DES SOMMETS POÉTIQUES : LE PELOTON VIENT À LA RENCONTRE DES OULIPIENS DEPIROUÉSIE
ON EN REPARLERA BIENTÔT.

samedi 18 juin 2016

Vernissage (3) Histoires de vélos

Suite de l'inauguration de l'exposition "A en perdre les pédales"

Dans le champ voisin de la ferme-musée,  même principe que sur la façade:
A portée d'oeil, sans qu'il soit besoin de mettre ses bicyclettes, plusieurs panneaux reproduisent les illustrations d' enveloppes, assorties, au verso  d'explications 
parfois ...surprenantes!












Contrairement à ce qu'on peut imaginer, le "coup de pompe", joliment illustré par un(e) de nos jeunes correspondant(e)s d'Aalen, ne renvoie pas au domaine du cyclisme, mais à celui de l'aviation!






"Les forçats de la route"

     Savez-vous que cette expression, popularisée par Albert Londres, a pris naissance à Coutances, lors de la grande boucle de 1924, mémorable pour les exploits et les souffrances des  "géants du Tour de France"?

En leur honneur, une pièce de théâtre portant ce titre a circulé dans la Manche, 

(Présenté par La Véloce et transat teatr,  Les Forçats de la route est un spectacle cycliste avec Manuel Weber et Antoine Romana.)

     Rien à voir avec la manière de "pédaler en facteur",  plutôt cool, si l'on en croit cette formulation populaire...

Et pourtant ...





Si l'on pédale dans la choucroute, ou dans la semoule, on a peu de chance de gagner des vélos, (en fait du verlan, à partir de la langue Rom   ) 



Mais, comble de malchance, on peut rencontrer la sorcière aux dents vertes!


De quoi  avoir "la tête dans le guidon"!







Cet hommage en images et en mots 
à la petite reine (La reine des pays-Bas, Wilhelmine ?)

est visible jusqu'au 30 novembre, au musée du bocage normand .

A découvrir absolument!


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(Merci, Louise et Pascale, pour vos photos)

Vernissage (2) A en perdre les pédales




   En ce mois de juin morose, de  beaux rayons de soleil s'étaient invités à  l'inauguration de l'exposition "A en perdre les pédales ", occasion, pour tout un chacun d' en connaître  un rayon sur l'histoire du vélo et  les expressions vélocipédiques.

Ces expressions,  recensées, analysées  par le conservateur, M.Robert Blaizeau avaient été illustrées sur une centaine d'enveloppes par des mail artistes d' horizons divers : France, Belgique, Allemagne (plusieurs classes d'Aalen, ville jumelée avec Saint-Lô ), Pays-Bas, Italie, Canada, Etats-Unis.

   En l'honneur du grand départ du Tour de France, la façade de la ferme-musée du bocage normand présente donc sur de  grandes bâches trois expressions reproduisant des enveloppes de Marie Fenaios, Jean-Pierre Desvigne et de MissYves, avec, en regard leur origine et leur signification .








    A l'intérieur du musée, une frise chronologique éclaire les visiteurs, attentifs aux nombreuses photos et objets  prêtés par Monsieur  et Madame Bonduelle  qui gèrent le musée du vélo, "La belle échappée", sis à La Fresnaye -sur -Chédouet dans la Sarthe.

    Elégants et élégantes en costume apportaient la touche d'époque !






Dans le hall du musée, les nombreuses enveloppes, artistiquement  suspendues ont fait lever le nez aux spectateurs, ainsi  initiés à l'art postal.




    Cette exposition colorée, didactique et ludique, couronnant la collaboration entre l'équipe des deux musées municipaux et l'association des amis des musées municipaux de Saint-Lô est visible jusqu'au 30 novembre 2016.


(Merci à Louise et à Pascale pour leurs photos )